Cahier de doléances: cliquez ici

Ce cahier de doléances est en gestation depuis 2016, fin de la 3ème étape de la renaturation de l’Aire. Pendant les quatre dernières années, tant les concepteurs de cette transformation de l’Aire que les autorités communales ont ignoré nos mises en garde basées sur des constats réguliers d’incivilités. Pire, nous étions pris pour des affabulateurs. Aujourd’hui, la situation s’est sérieusement dégradée, non seulement dans notre région mais dans tout le canton (c.f. Sous-Cayla). Alors que de nouvelles sommes considérables vont être dépensées pour la poursuite de la renaturation de l’Aire (4e étape et PAV), nous constatons que la qualité et la quantité d’eau font toujours défaut. Nous relevons également la dégradation des milieux terrestres et aquatiques due à l’augmentation des incivilités et au manque de volonté de l’Etat et des communes pour assurer une amélioration de la situation dans tous ces domaines. Dans ces conditions, les associations se demandent s’il est bien raisonnable de poursuivre le projet et surtout d’envisager encore davantage de densifications urbaines (Cherpines) ou agricoles (serres) dans la plaine de l’Aire. 

En 2019, l’occasion s’est présentée de mentionner ce qui précède avec les responsables du Service de renaturation suite à la requête en autorisation de la 4e étape de renaturation de l’Aire par l’Office Cantonal de l’Eau. En effet, les associations et les riverains ont demandé à être reçus par les services de l’Etat pour discuter notamment des abattages d’arbres prévus en trop grand nombre dans un lieu aujourd’hui très bucolique.

Après plusieurs rencontres et déplacements sur le terrain, il nous est apparu évident que ce cahier de doléances devait s’étoffer afin de saisir cette opportunité pour élargir son contenu à d’autres constats qui portent atteinte non seulement à la rivière mais à toute la région. 

Il a été convenu que nos associations rédigent un cahier de « doléances » regroupant tout ce qui a besoin d’être mis en exergue afin qu’Etat et communes se saisissent urgemment de ce dossier avant que cette renaturation si chèrement payée soit vouée à devenir une zone de « non droit » et dans laquelle la faune et la flore se résumeront à des corbeaux, des mouches, du chiendent et quelques herbes folles. 

Retour sur la conférence de presse du 8 octobre 2020